Présentez-vous /Quel est votre métier ?/ Quel produits proposez-vous ?
Nous avons fait le choix de créer notre propre métier pour être en cohérence avec nos valeurs : respect de la terre, de la nature (faune et flore) et de nous les humains.
Nous sommes producteurs, cueilleurs et distillateurs de plantes aromatiques et médicinales. Nous produisons des huiles essentielles, des eaux florales et des produits naturels à base de plantes. De la plantation en passant par la cueillette jusqu’au produit final, nous faisons tout nous même dans le respect de la nature et de l’agriculture biologique.
Nous élaborons des produits de grande qualité, sains et 100 % naturels.
Quelles sont les grandes étapes pour produire votre Eau Florale ?
Les plantes sont distillées de façon traditionnelle, avec de l’eau de source, dans un alambic en cuivre et à basse pression.
On laisse les plantes pré-faner pour évaporer l’eau et concentrer l’huile essentielle.
On remplit l’alambic en veillant à ce que se soit homogène et bien tassé.
On allume la chaudière à bois, la vapeur se crée.
On distille à basse pression pour récupérer les molécules actives de la plante. La vapeur passe à travers la plante.
Le distillat se forme, c’est un mélange d’huile essentielle et d’eau florale. Comme l’huile essentielle est plus légère que l’eau florale, la séparation se fait ensuite dans « l’essencier ». Les eaux florales sortent en continu par le tuyau du bas et on récupère l’huile essentielle par le tuyau du haut.
Avez-vous un petit secret pour proposer une bonne eau florale ?
Pour avoir une eau florale de bonne qualité :
1 kg de plantes = 1 litre d’eau florale.
Certains vendent des eaux florales distillées 2 fois, c’est comme repasser une capsule de café… C’est moins concentré. “
Culture de la Carotte Sauvage :
Elle est récoltée courant aout, une fois par an. On fait attention de cueillir des fleurs sauvages loin de toute pollution et de laisser assez de plantes pour qu’elles puissent se régénérer et ne pas tuer le biotope.
On a tout un travail de recherche chaque année pour trouver les « spots » de cueillette. Je les montre à Ecocert pour qu’il vérifie le contexte de cueillette.
Culture de la Mélisse :
Elle s’éclate ici 🤗, c’est un environnement qui lui plait beaucoup.
On fait une cueillette en mai-juin et une seconde en septembre.
Nous la cultivons en Agroécologie, nous travaillons en sol permanent.
Aimeriez-vous nous dire autre chose ?
Espelida, qui signifie éclosion en occitan, est la naissance d’un projet mûrement réfléchi et construit. Nous avons fait le choix de créer notre propre métier pour être en cohérence avec nos valeurs : respect de la terre, de la nature (faune et flore) et de nous les humains.
Notre principe et de diminuer les manipulations humaines pour éviter le contact microbien et donc de rajouter un conservateur.
Le fait de travailler à la main nous permet des produits de grande qualité.
On s’engage à produire des eaux florales concentrées.